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les enfants et la zoothérapie

13 avril 2010

les enfants/adultes en difficulté physique ou mentale

La relation entre les enfants et les animaux

De toute évidence, il existe une affinité naturelle  entre l’enfant et l’animal.
Ce dernier contribue grandement au développement de l’enfant, qui construit son image très tôt, puisqu’il est confronté au jugement des autres, tant à l’école qu’à la maison. L’enfant apprécie donc de retrouver chez l’animal un amour inconditionnel. Il se sent accepté tel qu’il est, sans avoir à approuver sa compétence.

Dés son plus jeune âge, l’enfant est mis en contact avec le monde animal, en commençant par une peluche, qui lui sert souvent d’objet transitionnel, ayant comme fonction de l’aider à vaincre l’anxiété de séparation en l’absence de sa mère.

Lorsqu’un animal entre dans la vie de l’enfant, il devient un objet de curiosité qui le détourne de sa relation fusionnelle avec ses parents. L’animal devient un autre objet d’attachement. « Sa chaude fourrure apaise, sa compagnie rassure, comme la présence maternelle autrefois. Tout au long de la vie, d’ailleurs, l’animal demeura ce havre auprès duquel se consoler quand la tristesse ou les frustrations nous pèseront sur le cœur ».

L’enfant se sent à l’écoute et compris. L’animal le sécurise et favorise l’expression de ses sentiments, et  c’est pour cette raison que l’animal devient un confident, surtout pour les enfants renfermés.

« L’animal peut aussi faire fonction d’objet de substitution lorsque l’environnement humain est défaillant. Lorsque l’enfant éprouve un manque affectif important, qu’il se sent seul et a besoin d’une présence, il va chercher chez l’animal une compréhension de ce dont il est privé ».

Les animaux et le sens des responsabilités

L’enfant, en s’occupant de son animal, développe son sens des responsabilités et se sent valorisé puisqu’il se rend utile. « On estime  que l’amitié qu’un enfant porte à l’animal lui permet d’évoluer affectivement, d’étendre à autrui l’amour qu’il éprouve pour ses parents. Il lui permet de donner libre cours à son instinct de protection. Prendre soin d’un animal enseigne la responsabilité ».

     On attribue cinq rôles à l’animal auprès de l’enfant :

*      Un compagnon de jeu

*      Un interlocuteur à sa mesure

*      Un ami capable de satisfaire son immense besoin affectif

*      Un précieux  exutoire à la colère

*      Un médiateur pour  l’apprentissage de la séparation définitive

zoo-pédagogie  auprès  d’enfants  en milieu  scolaire

L’animal est un outil pédagogique qui favorise l’apprentissage et améliore la dynamique de groupe. Il apprend aux enfants le sens du partage et des responsabilités. Il est également une source de valorisation et d’estime de soi, surtout pour les enfants souffrant des problèmes affectifs.

L’équipe de médiation animale intervient  en milieu scolaire auprès d’enfants ayant des problèmes de comportement et d’apprentissage. La zoothérapie éducative s’intègre au contenu pédagogique, mais elle se situe au delà des connaissances. On met beaucoup l’accent sur le comportement en travaillant les objectifs suivants :

*      Développer des habiletés sociales et le travail en équipe

*      Favorise l’écoute et améliorer la concentration

*      Encourager l’expression des enfants sur le plan affectif

*      Etendre les acquis au quotidien

Les élèves sont plongés dans la thématique animale puisqu’elle est intégrée au contenu pédagogique. Les enfants apprennent à connaitre le monde animal à travers  des recherches et des travaux.

Cette approche facilite aussi le contact des enseignants avec leurs élèves. L’animal devient donc un prétexte pour l’apprentissage de notions académiques telles l’enrichissement  du vocabulaire, la physiologie, la reproduction  et la protection de l’environnement. Tout au long du projet les enfants seront invités au travail de coopération avec leurs paires et au respect de l’autre.

Puis une fois par semaine l’intervenant en zoothérapie apprend aux enfants à prendre soin d’un chien en leur enseignant des techniques d’entrainement, la façon dont l’enfant se comporte avec les animaux nous donne beaucoup d’informations sur lui même  et sur sa capacité d’interagir avec les autres. En ayant certaines pistes, l’intervenant peut alors cibler son intervention. Le chien devient le miroir du comportement de l’enfant.

La  prévention  des morsures 

La peur des morsures explique souvent pourquoi les parents vont éloigner leurs enfants des animaux, les empêchant ainsi de profiter pleinement des bienfaits que ceux-ci peuvent avoir sur leur développement. Or, il est possible de prévenir les morsures.

Certains enfants sont peu conscients du danger qu’ils courent en abordant spontanément un chien inconnu, sans que celui-ci ait eu le temps de se familiariser avec eux. Certains chiens sont moins sociables que d’autres et demandent à être apprivoisés davantage. C’est pour cette raison que les professionnels en zoothérapie ont développé un programme qui vise à sensibiliser les enfants de niveau préscolaire et primaire aux bonnes façons d’aborder un chien.

Objectifs visés :

- Apprendre aux enfants à interpréter certaines postures qui traduisent
les intentions du chien

- Apprendre aux enfants à approche un chien de façon sécuritaire

- Apprendre aux enfants à adopter des positions de protection en présence
d’un chien  menaçant

La  maltraitance

La maltraitance n’est pas un phénomène récent, même si, au jour d’aujourd’hui on en parle de plus en plus. 

On rencontre différentes  formes de maltraitance :

*      Les violences  physiques

*      Les violences  sexuelles

*      Les violences psychologiques

Pourquoi choisir l’animal comme médiateur ?

L’animal n’est pas une panacée mais un moyen de communication parmi d’autres, parfois excellent, pour entrer en communication avec les enfants.

Ceci est particulièrement  intéressant d’un point de vue pédagogique pour des enfants en difficulté émotionnelle  importante. L’enfant peut découvrir par l’animal sa propre humanité. La responsabilité de l’homme face aux animaux s’intègre dans la vaste notion du respect de la vie.

* L’animal familier apporte un soutien affectif à l’enfant

L’enfant violent est un enfant qui souffre, souvent en manque affectif.
Dans sa relation avec l’animal, l’enfant n’est pas jugé, il est aimé tel qu’il est.

* L’animal stimule l’enfant dans son envie de communiquer

* la relation tactile avec les animaux est importante dans le domaine de la communication et de l’affection 

* l’animal favorise le développement du sentiment de responsabilité chez l’enfant

* l’animal, par sa fidélité, rassure

L’animal permet la confiance, parce qu’il donne sa confiance. Les enfants comme les adultes ne demandent pas qu’on les écoute par devoir ou par règle morale, mais que l’on désire les écouter.

* L’animal  apprend à l’enfant  à être à l’écoute 

L’enfant ne comprend-il pas le mouvement des pattes du chien pressé de sortir
se promener ?

* L’animal  permet à l’enfant rebelle l’apprentissage du refus assumé et de la patience

Un refus d’obéissance ou d’attention essuyé de la part de leur animal favori n’est pas ressenti comme totalement destructeur mais au contraire intégré parmi les événements qui constituent l’expérience quotidienne permettant le progrès dans l’existence. 

* l’animal « fil conducteur »

L’animal favorise le développement des relations entre les individus, comme intermédiaire avec la famille, entre les jeunes eux mêmes, avec les éducateurs etc…

Les enfants hyperactifs

Le principal objectif de ce programme est de généraliser les acquis socio affectifs des enfants de sorte qu’ils puissent reproduire les mêmes comportements dans les autres sphères de  leur vie. L’intégration des animaux  vise à amener  l’enfant à reste centré sur une tache en diminuant ses comportements impulsifs et en l’encourageant à verbaliser ses sentiments.

Les enfants doivent suivre deux consignes :

*      Parler doucement aux animaux

*      Le respect

Il s’agit d’éviter d’avoir des propos dévalorisants, tant envers les animaux qu’envers les humains. Cela a pour but d’amener les enfants  se contrôler.(contrôle de soi )

Leur impulsivité, tant dans leurs paroles que dans leurs actes. La douceur et le respect leur permettent de mieux se concentrer sur l’animal et d’être conscients de l’impact de leur interaction avec celui-ci.

La zoothérapie auprès d’enfants atteints de maladie grave

Toute personne qui doit être hospitalisée vit un stress plus ou moins important selon la gravité et la durée de son cas ,ou la durée de son hospitalisation. On peut imaginer ce que vit un enfant atteint d’une maladie grave  qui doit passer des mois a subir des traitements douloureux, au lieu de s’amuser avec ses camarades d’école .Certains enfants, face à leur souffrance et devant la peur de l’inconnu, vont se renfermer sur eux mêmes et progressivement perdre toute joie de vivre. Étant privés de stimulation extérieure, ils perdent leur spontanéité de leur vie d’enfant. La présence d’un chien peut réactiver cet élan vital.

Pour ce cas les chiens doivent avoir différentes qualités comme :  

*      Absence d’agressivité

*      Interaction avec les enfants

*      Goût du jeu

*      Manipulation

*      Capacité d’affection

*      Sensibilité aux bruits

*      Capacité de calme prolongé

*      Attitude face à une situation inattendue

*      Absence d’anxiété de séparation

*      Obéissance selon l’âge du chien

Un vétérinaire leur fait subir des examens de santé très rigoureux. Le vétérinaire responsable du protocole (clinique des pins) procède à un examen médical général afin de détecter des maladies transmissibles aux humains.

Les chiens choisis doivent avoir une hygiène impeccable (entretien des dents et du pelage, preuves de vaccination) et sont évalués régulièrement dans leur comportement.

La zoothérapie auprès des patients présentant des troubles envahissants
du développement

Il est maintenant reconnu que les animaux ont un impact thérapeutique sur les patients souffrant de problèmes psychiatriques. Il est parfois plus facile pour ceux-ci d’établir un contact avec un animal qu’avec un humain, comme c’est le cas de certains autistes.
Ils se sentent moins menacés par une relation non verbale.

L’autisme se caractérise par une coupure totale ou partielle avec le monde extérieur,
se manifestant par un repli sur soi, une absence du langage, une grande difficulté à communiquer et à s’adapter aux changements.

« Dans tous les cas, l’animal, par sa présence, permet au patient de projeter ses émotions et de se libère de  ses angoisses. Chez l’autiste, l’intérêt suscité par l’animal parait ainsi influencer son comportement de façon positive en lui évitant les gestes répétitifs et en privilégiant les jeux sociaux.

Objectifs thérapeutiques visés par ce programme :

*      Stimuler les contacts visuel et tactile

*      Etablir une relation de confiance dans une atmosphère de bien-être

*      Apprivoiser les peurs et les angoisses

*      Développer la communication et le langage 

*      Favoriser  la communication entre les parents et les enfants

Cette méthode concerne également les autres pathologies comme la trisomie, les troubles d’ordre sensoriel, psychologique, intellectuel, physique ou social.

Les séances de médiation animale hebdomadaires ou bihebdomadaires ont une durée d’une heure avec un groupe restreint d’enfants, accompagnés d’une personne référente au projet.

La mise en place de séances de zoothérapie au sein d’un institut ou établissement nécessite de définir des objectifs et de monter des projets cohérents.

Les activités

Différentes activités sont organisées sous forme d’ateliers, qui se complètent afin d’obtenir des objectifs prédéfinis avec l’équipe d’encadrement.

Nous allons travailler sur :

SENSORIEL : la présence de  l’animal offre un terrain de jeu sensoriel et vivant : tous les sens sont mis en éveil (la vue, l’ouïe et le toucher) les séances seront basées sur la sollicitation de l’enfant envers les animaux, et les aideront à se tourner vers le monde extérieur.

COMMUNICATION : les ateliers réalisés avec les animaux permettent de travailler la communication verbale. Divers échanges auront lieu aussi bien verbaux qu’oraux, ils sont également un support à la communication avec les professionnels  et les familles.

SUPPORT APPRENTISSAGE ET COGNITIF : dans cette méthode de thérapie on peu intégré un programme éducatif, par le biais des de l’animal, notamment crée des activités ludiques centrées sur l’animal.

LA MOTRICITE : les travaux réalisés avec l’animal vont permettre d’œuvrer sur les objectifs moteurs globaux et sur la motricité fine, ils répondront directement à la problématique de l’enfant et aux objectifs définis.

AMELIORATION DE L’ESTIME DE SOI : les animaux ont toujours satisfaits les besoins de l’humain, en particulier celui d’être aimé et celui de se sentir utile.

LA SOCIABILISATION : les séances réalisées en petit groupe favorisent les interactions ,qu’elles soient avec l’animal, entre les enfants, familles ou les professionnels qui les entourent.

DEPLACEMENT : les animaux stimulent l’éveil et l’envie de l’enfant. Il permet de travailler les déplacements, l’équilibre et le chargement dans un cadre ludique.

Objectif du programme :

Lors des réunions préparatoires, les documents et informations fournis par la structure accueillant l’enfant permettront de réaliser une base de travail pour le zoothérapeute.

Le travail effectué par le zoothérapeute est suivi, analysé et interprété pour chaque enfant à l’aide d’un formulaire rempli par le zoothérapeute et la personne référente du projet en fin de séance.

Organisation des séances :

Groupe de 4 à 5 personnes maximum

Séances hebdomadaires d’une heure :

*      Une définition claire des objectifs posés en collaboration avec l’équipe soignante

*      Un système d’évaluation basé sur des outils d’observation

En pratique :

Suite à un rendez-vous d’information (téléphonique ou face a face), au cours duquel sont évoqués l’objet de l’intervention et la forme. Le référent de l’établissement intéressé et l’intervenant de DANKO  &  CO fixent ensemble un  jour et une heure pour les séances à suivre.

Les enfants et adultes présentant des troubles psychologiques mentaux
ou psychologiques

La médiation animale proposée par DANKO & CO s’adresse aux enfants ou adultes présentant des handicaps psychologiques, psychiatriques ou mentaux.

Les séances de médiation animal hebdomadaire ou bihebdomadaire ont une durée d’une heure avec un groupe restreint d’enfants, accompagnés d’une personne référent,
au projet.

La mise en place de séances de zoothérapie au sein d’un institut ou établissement nécessite de définir des objectifs et de monter des projets cohérents.

Les activités

Différents ateliers, se complètent pour atteindre les objectifs prédéfinis avec l’équipe qui encadre. Les séances apportent à la fois un complément et un soutien aux apprentissages comme aux soins.

Nous allons travailler sur :

SENSORIEL : la présence des animaux offre différents jeux sensoriels et vivants : tous les sens sont placés en éveil et plus particulièrement  ceux de la vue, l’ouïe et le toucher. Nous solliciterons l’enfant comme l’adulte, d’une part, à affirmer sa verbalisation, sa propre sensorialité, et d’autre part à lui apprendre à se tourner vers le monde extérieur.

SOCIABILISATION : les séances réalisées en groupe restreint favoriseront les interactions entre les uns et les autres, l’animal, l’humain………….

COMMUNICATION : les ateliers réalisés avec les différents animaux permettront de travailler la communication qu’elle soit verbale ou non verbale, en effet les animaux sont porteurs d’échanges de type corporel et oral.


AMELIORATION DE L’ESTIME DE SOI, RECONSTRUCTION
INDIVIDUALISTE : les animaux ne jugent pas, n’apportent aucunes critiques.

SCHEMA CORPOREL : au travers d’activités ludiques directement en lien avec les animaux, la perception que la personne a de son corps peut être travaillée.

COGNITIF, SUPPORT D’APPRENTISSAGE : le projet en médiation animale peut s’intégrer au programme éducatif de la personne. Les apprentissages réalisés dans la structure pourront être réinvestis au cours des séances par le biais d’activités ludiques centrées sur les animaux.

PRISE  DE PLAISIR, DETENTE : les activités réalisées avec les animaux favorisent des moments de tendresse et d’affection.

Objectif du programme :

En moyenne une rencontre par semaine, en moyenne une heure par rencontre, à plus ou moins long terme, dépendant de l’atteinte des objectifs thérapeutiques, des décisions et des besoins du patient. Le zoothérapeute tient compte des recommandations de toutes les personnes impliquées dans le dossier médical du patient pour planifier sa stratégie d’intervention. Il participe aux réunions « multi » pour mettre en place le Plan de Services Individualisés (PSI) et donne ses recommandations et ses orientations aux membres de l’équipe.

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